Il y a peut-être 100 ans ou....... Qu'un instant ....
Il y avait peut-être 100 ans qu'elle était là ou peut-être un instant.
Le vent de la nuit lui caressait le visage, je ne saurais vous dire où était son pays, ou était sa maison, si elle était femme de marin, de paysan, d’exilé ou d'émigrant. Si elle avait franchit la mer, la montagne ou l'océan.
La terre semblait être derrière elle, en la voyant marcher on pouvait imaginer qu'elle la portait toute seule sur ses épaules, allez donc savoir ce qu'elle s'en allait chercher, ce qu'elle aurait aimé entendre cette nuit là.
La nuit les regards des hommes s'éteignent un peu on dit que la lumière est à l'intérieur, dans un village au fond d'un port, en haut d'une montagne, un phare dans l'océan ou bien une étoile dans le ciel.
À chaque chant qui résonnait elle accordait son âme, elle accordaient ses pas.
Elle disait qu'elle voulait apprendre le chemin jusqu'aux plus beaux signaux du Monde, jusqu'à la beauté qui unit les hommes et les peuples.
Son rêve elle l’écrivait de 4 mots, l'unité qui rassemble, la diversité qui enrichit.
Dans chaque chants du monde elle voulait graver une alliance, une reconnaissance.
Dans chaque langue elle voulait apprendre la part d'altérité, d'intelligence et d'humanité.
Elle disait que c'était cela la plus belle promesse d'avenir, de paix, de richesse du Monde.
Un jour le poète a écrit pour elle...
L'homme n'est ni grand ni petit, il a la taille de ceux qu'il sait aimer et respecter.
Elle, elle répondait, que toute la vie il fallait apprendre à être l'invité de l'Autre, l'invité du Monde, que c'était cela l'hospitalité......
Il y a peut être 100 ans qu'elle marchait ainsi ou peut être un instant, c'était cela sa fidélité.
Le chant d'amour qui fait pleurer les yeux d'un peuple ne peut à tout jamais laisser indifférent l’Âme du Monde.
C'était cela sa paix.
Ce soir entre la mer et l'océan il y a peut-être quelques lumières de plus dans la main de la Terre, là où rien n'est séparé, là où s'additionnent et se reconnaissent toutes les dignités du Monde.
Là où des enfants de Bretagne ont écrits un jour :
Tous ces Pays dispersés par le vent, les champs de blé dans la poche des paysans et l'Océan qui n'a plus pour frontières que la graine emportée par une main d'Enfant.
Ce soir, ce soir, le pain sera blanc à la table d’hôte.
Passant,..... Demeure ici pour le partager......
Il y a peut-être 100 ans qu'elle marchait ainsi ou peut-être un instant......,
Elle disait que cette beauté là est invincible.
Elle disait que cette beauté là est invincible............
La même semence emmenée par des Enfants sur les champs du Monde
Il y avait peut-être 100 ans....... Ou quelques instants.......
Elle disait que cette beauté est invincible........